A la demande de mes amis de l'association franco-tamoule d'Evry et de leur président Monsieur Balakumaran, de Monsieur Mettha, porte-parole des tamouls en France, j'ai rencontré Monsieur Jeyananthamoorthy, député sri lankais pour discuter de l'avenir de ce pays frappé par une guerre civile sanglante depuis plus de vingt-trois ans.
Le décès de Monsieur Anton Balansigam, négociateur en chef de l'Eelam tamoul, figure modérée et respectée, éloigne un peu plus les perspectives de retour au calme.
Cette guerre oubliée est trop souvent délaissée par la communauté internationale. Seule la Norvège prend au sérieux un conflit qui n'a que trop duré. Pour les tamouls mais aussi pour les cinghalais, la situation ne peut plus durer. Le retour aux conditions du cessez-le-feu de 2002 est nécessaire ; la France et l'Union Européenne doivent résolument s'engager pour créer les conditions d'un apaisement, préalable à la reprise des négociations de paix.
La ségrégation subie par la population tamoule doit cesser. Il appartient au gouvernement sri lankais de modifier ses méthodes et de tendre la main à une partie de l'île qui se sent exclue et dévalorisée.
J'entends agir auprès de mes amis pour que le dialogue soit restauré entre les différentes parties, pour que la France s'investisse dans ce dossier et permette à l'ensemble des habitants du Sri Lanka de sortir de la guerre et de marcher de nouveau sur la voie du progrès et de la prospérité.
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