Nicolas Sarkozy voulait faire des élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars, un test national ! Il avait d'ailleurs plutôt tant les enjeux locaux et nationaux, se croisent et se coupent.
Alors que les sondages commencent à lui chanter une musique peu agréable, il change son fusil d'épaule. Voilà qui n'est pas très sportif. Il devait être le président du pouvoir d'achat, il incarne la vie chère, il devait redonner de la force à la politique, il n'a d'attention que pour le clinquant. A l'heure des premiers bilans, la présidence Sarkozy se rapporche étrangement des présidences Chirac, c'est la présidence de l'inutilité politique et de l'échec pour les Français.
Face à une droite qui ne se donne pas les moyens de lancer une nouvelle politique économique et sociale ambitieuse, l'opposition retrouve un souffle. Cela doit être salué. Je tiens à dire mon plaisir à voir de nouveau la famille socialiste unie après le rassemblement de dimanche. Nous avons de notre côté réaffirmé notre volonté que les élections de mars soient aussi un rendez-vous national.
J'en suis convaincu, dans la période dans laquelle nous nous trouvons, nous devons laisser de côté nos querelles, pour nous saisir collectivement du talisman de l'unité. C'est dans ces conditions que nous ferons des élections locales de 2008 un véritable succès pour les forces de progrès.
La pertinence de nos projets locaux mariée à la sanction des politiques gouvernementales sont les conditions du succès. 2008 peut être une année proche de 1977. A l'époque, les socialistes et la gauche avaient gagné de nombreuses municipalités. Ils allaient puiser dans ces nouvelles énergies les conditions de la victoire de 1981.
Les quelques semaines qui nous séparent des élections sont décisives pour la qualité de vie des Français. A nous de les convaincre qu'ensemble, nous allons construire une vie meilleure !
Michel
Dans la mauvaise passe qu'il traverse, Sarkozy fait tout pour déplacer le débat.
A la gauche de prouver qu'elle incarne une véritable alternative. La qualité des équipes en responsabilité au Conseil général de l'Essonne, dans nos mairies socialistes (Evry, Sainte Geneviève, Palaiseau, Montgeron, Marcoussis,...) devrait permettre aux électeurs essonniens de faire un choix positif en 2008 et de faire le choix de la gauche.
Rédigé par : | 23 janvier 2008 à 00:38
J'approuve totalement votre article. Je suis engagé dans la bataille des municipales et le regain d'union du PS me semble primordial, au vue des premiers "porte à porte" que nous avons fait.
Rédigé par : Nicol Dominique | 23 janvier 2008 à 07:17
oui, c'est sûr, M. Sarkozy ne va pas faire comme M. Mitterrand : beaucoup de foin au départ, puis gros tour de vis par la suite (1983 ne vous rappelle rien ?) !!!
Les réformes engagées sont profondes et ne peuvent donner des résultats spectaculaires dès le départ. Le contraire serait même inquiétant.
Mais que propose le parti socialiste au fait ? Si c'est comme l'Europe, on risque d'être bien parti...Il pense quoi le PS 91 là dessus, entre Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon, pour ne prendre qu'eux ?
Quant à dimanche dernier, à part voir Royal tenter de revenir au premier plan face à un Delanoë en pleine montée médiatique et un DSK goguenard...
Rédigé par : 1 contribuable essonnien | 23 janvier 2008 à 09:44