Cela fait presque un an (la passation de pouvoir eut lieu le 16 mai) que Nicolas Sarkozy préside la République Française. Le bilan de cette première année est bien terne.
L'espoir qui accompagnait son élection s'est rapidement évanoui et la chute est à la hauteur des espérances générées par un personnage qui réussit à convaincre une majorité nette et massive (n'oublions pas le niveau du taux de participation...) de Français.
Que restera-t-il de la première année ? Avant tout, un paquet fiscal censé redonner du tonus à l'économie française et qui n'aura été qu'un immense gâchis financier. Pour le reste, peut-on dire que le gouvernement réforme ? Pas vraiment, les problèmes sont gérés (pas très bien d'ailleurs) à mesure qu'ils se présentent.
La revue générale des politiques publiques annoncées comme la grande nouveauté gouvernementale et qui n'est autre qu'un plan de rigueur est toujours une coquille vide, plombée dès l'origine par les annonces hâtives concernant la carte famille nombreuse... Comme quoi le tout communication ne peut jamais sauver une politique sans envergure.
Le Grenelle de l'Environnement, ambition louable et nécessaire, ne résiste pas à l'épreuve de la réalité et aux pressions de tous ordres qui s'exercent pour que rien ne change sur le front de l'environnement.
Dans ce contexte, la responsabilité du Parti Socialiste est immense. Il lui appartient de construire une alternative sérieuse et volontaire pour remettre notre pays sur le chemin du progrès. Le congrès du mois de novembre doit être un congrès utile.
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