En ces temps de crise financière, les dégâts causés par la dérégulation des marchés redonne de la vitalité aux thèses défendues par John Maynard Keynes.
Car, si les mesures d'urgence ont dans un premier temps consisté à resécuriser le système financier, la réponse à la crise réside bien évidemement dans la création de nouveaux mécanismes de politique économique.
Pour enrayer la récession et la spirale vicieuse dans laquelle nous nous trouvons, une remise à plat du système financier s'impose pour remettre les marchés au service des intérêts collectifs et non l'inverse comme cela a trop souvent été le cas au cours des vingt dernières années.
Au-delà du système financier, un plan de relance de l'économie via les outils keynésiens de la relance budgétaire voire de la relance monétaire seront nécessaires également.
Les vertus du multiplicateur keynésien (qui fut autrefois le sujet de ma thèse de doctorat en économie) seront, je le pense, très prochainement redécouvertes.
La gauche et les forces de progrès doivent être à la pointe de ce combat pour remettre l'économie d'aplomb et pour assurer un meilleur partage des richesses.