C'est par l'intermédiaire d'un conseiller du Président de la République, pratique courante sous Nicolas Sarkozy, que l'on a appris la remise en cause de la privatisation de La Poste.
Ce revirement bienvenu rassurerait vraiment les millions de Français attachés au caractère universel et au sens de la proximité de ce grand service public national si le Premier Ministre confirmait la nouvelle et déjugeait ainsi Xavier Bertrand qui n'a pas été très clair sur la question après l'intervention d'Henri Guaino.
En temps de crise, le gouvernement devrait particulièrement veiller à la cohérence de son expression.
Nous attendons donc d'en savoir plus pour savoir si La Poste restera dans le giron de l'Etat.
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