C’est en Essonne que se tiendra le 18 février prochain la réunion plénière du Comité Syndical Paris Métropole. Je m’en félicite.
Composé de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, des départements de l’Essonne, du Val d’Oise, de la Seine-et-Marne, du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et d’une centaine de communes et d’agglomérations franciliennes, le Comité Syndical Paris Métropole se réunira à partir de 9h00 à l’Assemblée départementale.
Pour Michel Berson, la tenue d’une séance plénière en Essonne est le signe d’une reconnaissance forte du rôle que jouent les départements de la grande couronne dans l’émergence et les dynamiques métropolitaines.
Avec les pôles de développement dédiés à la recherche scientifique et à l’innovation qui se structurent autour du Plateau de Saclay et d’Évry-Corbeil, et avec le centre d’échanges et d’affaires du Pôle d’Orly, l’Essonne s’affirme comme l’un des principaux pôles de l’attractivité de la Métropole francilienne.
Au moment où le Sénat examine le projet de loi Grand Paris, la prise en compte par Paris Métropole de l’apport essentiel que représentent l’Essonne, la Seine-et-Marne et le Val d’Oise, est une réponse claire à la vision réductrice que porte le Gouvernement sur l’avenir de l’Île-de-France.
Il n’est plus acceptable aujourd’hui de concentrer l’essentiel des équipements et des infrastructures de transport dans le cœur de l’agglomération.
Le développement durable, c’est-à-dire équilibré, de l’Île-de-France nécessite des investissements massifs et le déploiement d’un réseau dense de transports sur tout le territoire métropolitain. Cela suppose la mobilisation, à l’initiative de l’État, de nouvelles ressources financières pour les transports en commun.