Depuis quatre ans, le 10 octobre est devenu le rendez-vous des associations, des professionnels de santé, des éducateurs et des parents autour de la question des troubles des apprentissages.
"Dys" : sous ce préfixe, se cachent des handicaps variés (dyslexie, dysphasie, dyspraxie...), souvent méconnus car peu visibles.
On estime entre 4 et 5% (soit environ 10 000 en Essonne), les enfants d’une classe d’âge concernés par les troubles spécifiques des apprentissages du langage, du développement du geste, des fonctions visio-spatiales, ou bien encore de troubles de l’acquisition des coordinations.
Cela signifie qu’il existe en moyenne dans chaque classe en France un élève dyslexique, un élève dysphasique, un élève dysorthographique, un élève dyscalculique et un élève dyspraxique, sans compter les troubles associés.
La maîtrise de la langue orale et écrite constituant l'enjeu central de la scolarité et, au-delà, un élément essentiel de l'exercice de la citoyenneté, les troubles du comportement entraînent souvent une souffrance importante des enfants et de leur famille.
La reconnaissance précoce est donc essentielle pour éviter le retard et l’échec scolaire, l’isolement familial et social.
Le 10 octobre prochain, les associations APEDYS, Avenir Dysphasie, et Dyspraxique Mais Fantastique organisent, en partenariat avec le Conseil général de l’Essonne, une après-midi de sensibilisation et d'échanges autour de l'orientation, de la formation et de l'insertion professionnelle des jeunes.
Une rencontre-débat sera ainsi organisée en présence de Jérôme Guedj, Vice-président du Conseil général en charge des Solidarités et de l’Innovation sociale, à partir de 14h00 à l’Hôtel du Département.
Quelle orientation au collège ? Des métiers sont-ils plus accessibles ? Comment aider les personnes "dys" à réussir une formation professionnelle ? Comment expliquer à son employeur que l’on est "dys" ?
Autant de questions qui seront abordées au travers des témoignages et réflexions des intervenants.
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