Retrouvez le contenu de l'entretien accordé au Parisien et publié dans l'édition de lundi.
Treize ans à la tête du conseil général, c’est long. Y a-t-il eu de la lassitude?
Jamais, parce qu’à ce poste, on contribue à améliorer la vie quotidienne des gens, on prend des décisions qui préparent l’avenir du département… En 1998, j’ai hérité d’un département éclaboussé par les scandales (NDLR : l’ex-président RPR Xavier Dugoin avait été impliqué dans des affaires politico-judiciaires.) J’ai restauré la moralité et je pense avoir impulsé, facilité l’émergence de dossiers stratégiques. Nous avons changé l’Essonne.
En quoi, précisément?
Nous sommes le premier département d’Ile-de-France en nombre de places d’accueil de la petite enfance. L’Essonne a construit en dix ans autant de places pour personnes handicapées qu’entre 1960 et 2000. Nous en avons aussi créé 1200 pour les personnes âgées. Il y a eu le lancement de la carte jeune, la construction d’un collège par an… Sur le plan économique et technologique, nous avons dépassé nos espérances avec le plateau de Saclay et Génopole à Evry, que nous avons contribué à créer. Ces filières numériques et biotechnologiques sont en train de révolutionner la société, et c’est en Essonne que ça se passe. Il y a aussi l’apport qu’on offre aux communes, qui a permis de réduire les inégalités en les aidant à construire des équipements publics.
Les transports, c’est le point noir...
Ce n’est pas notre compétence mais c’est vrai que là, l’objectif n’est pas atteint. On veut créer un rapport de force avec l’Etat et la région. On ne désespère pas d’obtenir un plan de rattrapage de modernisation des RER.
Alors pourquoi arrêter?
Un cycle s’achève. J’estime que le conseil général, en dépit de la crise et des transferts de charges de l’Etat, est en état de marche, a des finances saines...
... Après quelques augmentations d’impôts...
Parce que je n’ai pas voulu baisser le service public et réduire les dépenses publiques, ce que l’Etat voudrait nous obliger à faire. On a aujourd’hui tous les atouts pour affronter les défis du futur. Sur ce socle, le conseil général a besoin d’un nouvel élan, d’un nouveau capitaine. Un leader doit savoir être un passeur, j’ai appris cela quand j’étais membre de l’équipe de France junior du 4 x 400 m. Je quitte la présidence, mais je reste conseiller général d’Evry.
Et vous postulez maintenant au Sénat...
Il y a un lien logique. Je pourrais poursuivre la défense des services publics locaux avec d’autres armes. Il faut aussi répondre aux grands défis à venir du vieillissement, de l’accueil des jeunes enfants, de l’insertion. Toutes ces questions, je les ai vécues au quotidien pendant treize ans. Je voudrais maintenant contribuer à apporter des solutions.
Vous étiez député en 1981. Au PS, certains parlent de besoin de renouvellement...
Mais le renouvellement, il va se faire au conseil général! Regardez l’âge des candidats à ma succession (NDLR : les deux postulants, Jérôme Guedj et Thierry Mandon ont respectivement 38 ans et 48 ans). Le Sénat, ce n’est pas la même chose, c’est une assemblée de sages. Au conseil général, j’ai fait le job, maintenant, un autre m’attend.
Et si la fédération PS ne vous choisit pas sur la liste qu’elle va proposer aux adhérents?
J’en présenterai une alternative au sein du parti et les militants socialistes trancheront.
Cher Michel Berson,
Ce que je craignais depuis longtemps vient d'être annoncé par vous même ; vous souhaitez passer le relais. C'est bien dommage mon cher Président. Vous étiez ce qu'il y avait de meilleur en personnel politique sur le département et vous pouvez croire en la sincérité de mes propos car je ne suis pas socialiste mais centriste. Vous avez su moderniser notre département, maintenir voir augmenter considérablement les services départementaux, vous avez maîtrisé les finances et vous avez su proposer, conseiller et encourager les élus locaux dans leurs actions. Votre décision m'attriste et je l'a craignais depuis l'épisode de votre guérison du cancer. Dans tous les cas, je vous remercie du fond du coeur pour tous ce qui a été entrepris sur le département par votre impulsion ou votre aide, et j'espère que votre successeur sera à la hauteur de la tâche. Je continuerai à voter pour Monique Goguelat, ma conseillère générale. J'ai une inquiètude concernant l'élu qui remplacera le conseiller régional et général à la fois, mais c'est un autre débat.
Au plaisir, Michel Berson
Frédéric MOISY
Rédigé par : MOISY Frédéric | 04 novembre 2010 à 13:11
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Rédigé par : Juan | 15 août 2012 à 21:14