Je suis silencieux depuis le 2ème tour des élections cantonales. Si j'ai pris la décision de passer le témoin et si j'assume totalement et sereinement ce choix, je dois bien avouer que les derniers jours n'ont pas été faciles à vivre. J'aivais peine à réaliser précédemment à quel point ma fonction de président de conseil général était devenue la composante centrale de mon identité. Il faut tourner la page et je suis satisafait de constater que Jérôme Guedj s'est attelé avec vigueur à sa nouvelle mission.
Ses grandes capacités et son énergie doivent permettre à l'institution départementale de prendre un nouvel élan pour faire face aux turbulences des trois prochaines années dans un contexte de forte incertitude institutionnelle et réglementaire.
Je serai en tout cas à ses côtés en ma qualité de conseiller général délégué auprès du président, chargé des collectivités territoriales. Cette position singulière me permettra de continuer à défendre l'Essonne et les valeurs qui ont animé la majorité départementale depuis 1998.