Le sénateur de l’Essonne, Michel Berson, était présent, ce matin au Sénat, à la réunion de célébration du trentenaire de l’abolition de la peine de mort en France, aux côtés de Pierre Mauroy, ancien premier ministre, et de Robert Badinter, ancien garde de sceaux et initiateur de la loi portant abolition de la peine de mort.
Michel Berson se souvient qu’en octobre 1981, élu député socialiste de l’Essonne, il avait voté la loi d’abolition générale et définitive de la peine de mort, qui était l’un des engagements forts pris par le Président François Mitterrand.
Trente années plus tard, si de nombreux pays ont progressivement abolie la peine capitale, les Etats-Unis, la Chine, l’Iran et bien d’autres encore continue d’appliquer la peine de mort.
Pour Michel Berson « La peine de mort est la négation absolue des droits humains. Il s’agit ni plus ni moins que d'un meurtre commis par un État, avec préméditation et de sang-froid. Prétendument infligé au nom de la justice, ce châtiment cruel, inhumain et dégradant viole le droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le temps n’est pas venu de relâcher nos efforts. Le combat contre le peine de mort doit continuer ».
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