Suite à la publication de ma tribune au sujet de l’évaluation dans le domaine de la recherche LIEN , Michel Audier m’a fait l’honneur de quelques lignes sur son blog.
Je m’autorise une certaine liberté à lui répondre directement dans la mesure où, ce monsieur que je ne connais pas se permet de porter un jugement sur mon intégrité en tant que parlementaire.
N’en déplaise à ce Monsieur, je n’ai rien découvert de la recherche lorsque je suis devenu sénateur en septembre 2011, je m’y suis particulièrement investi en tant que président du Conseil Général de l’Essonne pendant quinze ans.
N’en déplaise à ce Monsieur, il est encore possible pour les parlementaires de porter un jugement et une évaluation sur les politiques publiques puisque c’est leur rôle.
N’en déplaise à ce Monsieur, il existe encore des sénateurs qui rejettent tout autant le lobbying que le dogmatisme.
Je découvre par ailleurs les vertus de la littérature et c’est en lisant Les Caractères de la Bruyère que j’ai trouvé comment exprimer ce que m’a inspiré la lecture de ce billet : « Ceux qui, sans nous connaître assez, pensent mal de nous, ne nous font pas de tort : ce n’est pas nous qu’ils attaquent, c’est le fantôme de leur imagination. »
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