"Je me suis clairement exprimé en faveur du principe de non-cumul d’un mandat de parlementaire, député et sénateur, et d’une fonction exécutive locale.
Le vote que j’ai émis lors de l’examen de ce texte au Sénat est conforme à la ligne que je suis depuis longtemps fixée et que j’ai mis personnellement en pratique. Lorsque j’ai abandonné mon mandat de maire de Crosne quand j’ai été élu Président du Conseil général de l’Essonne en mars 1998. En annonçant, dès décembre 2010, que je renonçais à la présidence du Département pour solliciter la confiance des grands électeurs aux élections de septembre 2011.
Ce vote s’inscrit aussi dans une évolution de nos institutions. Une évolution à laquelle s’était engagé le Président de la République, lors de la campagne présidentielle de 2012, et qui répond à l’aspiration de nos concitoyens qui souhaitent des parlementaires entièrement
investit dans leur mandat.
Mais, pour les sénateurs, qui sont élus au suffrage indirect par les élus des collectivités locales qu’ils ont la charge de représenter, l’application de ce principe du non-cumul des mandats ne peut pas être un aboutissement. Elle n'est pour moi qu’une première étape vers une profonde rénovation de notre bicamérisme, indissociable d’un renforcement du rôle du Sénat".
Michel Berson, sénateur de l'Essonne