Les 5000 suppressions de postes annoncés dans l’Education Nationale pour la rentrée 2007-2008 sont un nouveau coup porté à notre pays.
Alors que le gouvernement poursuit sa politique de saupoudrage de cadeaux fiscaux sans cohérence, l’annonce de ces suppressions de poste est dramatique alors même que l’éducation nationale est un outil privilégié de redynamisation de notre pays, un outil évident pour sortir de la crise sociale et territoriale.
Après les émeutes urbaines, la crise du CPE, la réponse du gouvernement au malaise de notre système éducatif n’est que comptable. Et c’est une comptabilité négative ! Qui peut croire que pour faire face aux enjeux économiques et sociaux, notre pays peut poursuivre dans la voie de l’immobilisme dans le domaine éducatif ?
L’Académie de Versailles, celle dont dépend l’Essonne serait l’une des plus touchées par les suppressions de postes. Ses besoins sont pourtant très forts. L’Essonne, territoire sur lequel coexistent de grandes unités de recherche et des zones d’éducation prioritaire mesure le rôle que peut jouer l’éducation dans la réduction des inégalités et dans la construction d’une société résolument tournée vers le progrès et la croissance.
Dans un contexte de déchirements indécents au plus haut niveau du gouvernement, cette nouvelle vient confirmer l’absence d’ambition de l’Etat-UMP. Les mauvais amis Sarkozy – Villepin font de mauvais comptes. Dans leur guerre, ils desservent les Français.
quelle honte
Rédigé par : honte | 14 janvier 2007 à 14:51