La situation économique de notre pays est de plus en plus inquiétante. L'OCDE abaisse ses prévisions de croissance à 1,8%. Alors que le gouvernement UMP a réédité le choix (pourtant désastreux) de 2002 en baissant les impôts en direction des plus riches, notre économie poursuit sa dégradation.
Un peu moins de superbe médiatique et un peu plus de travail de fond pour remettre notre pays sur le chemin de la croissance ne seraient pas superflus...
En effet, pour la première fois depuis plusieurs décennies, notre balance commerciale est déficitaire hors énergie. Dans les mauvaises périodes, on se disait autrefois que le coût de la facture énergétique expliquait nos déficits. Ce n'est même plus le cas aujourd'hui.
On peut blâmer la terre entière, la BCE qui pratique une politique monétaire et de change peu favorable à la croissance, il n'en reste pas moins que la stratégie économique de ces dernières années est clairement en cause. L'UMP a tenté de contourner les vraies questions notamment sur la cohérence de notre appareil productif. Les Français en payent aujourd'hui le prix.
Le programme "offre" de Nicolas Sarkozy, dévoilé (l'idée est étrange) à l'université du MEDEF, ne va pas changer grand chose. Là aussi, les intérêts de clientèle ont supplanté l'intérêt général.
Le cafouillage du week-end dernier sur la rigueur ne rassure personne d'ailleurs.
Emploi, pouvoir d'achat, croissance, innnovation : il est temps de tirer la sonnette d'alarme. Nicolas Sarkozy doit se rendre à la raison, la seule communication ne tient pas lieu de politique.
Face à elle, le Parti Socialiste doit se montrer audacieux, faire des propositions claires, affirmer sa différence sans complexe.
Et dire qu'une candidate aux présidentielles basait son programme sur une éventuelle croissance...
Rédigé par : Jeune et Populaire | 06 septembre 2007 à 18:47
La croissance est aussi la résultante du pilotage macroéconomique... Quand le pilotage est mauvais, la croissance n'est pas là.
Le bon juge en la matière est la comparaison des taux de croissance france allemagne.
Ces dernières années, nous sommes loin derrière nos amis allemands...
Rédigé par : Tony | 06 septembre 2007 à 19:15
Et donc vous pensez que la solution consiste à ponctionner encore plus les travailleurs "riches" : puisqu'ils ont le mauvais goût de gagner suffisamment d'argent pour payer des impôts, ils peuvent bien en payer encore plus !
Pour mon info personnelle, c'est quoi selon vous le seuil au-dessus duquel on est "riche" comme vous le dites au début de votre post ?
Rédigé par : plaintcontrix | 10 septembre 2007 à 20:51
5% des ménages les plus favorisés ont massivement capté les réductions d'impôt de ces dernières années.
Il n'y a pas de seuil de richesse, cela dépend du patrimoine acquis, des revenus annuels.
Le problème, c'est la rente et la protection dont elle bénéficie.
Plaintcontrix, vous qui défendez les travailleurs "riches" comme vous les appelez, luttez pour un rééquilibrage dans les rapports de rémunération travail / capital.
Au PS, on lutte pour le travail, rejoignez nous !
Rédigé par : Lefty | 11 septembre 2007 à 12:35
Entre nous, il y a un paradoxe à s'affirmer candidat de la France qui se lève tôt et une fois élu à faire les affaires de la France des rentiers, celle qui n'a pas besoin de se lever !
Rédigé par : Lefty | 11 septembre 2007 à 12:36
Vous oubliez la France de ceux qui ne se lève pas par choix!
Rédigé par : Jeune et Populaire | 11 septembre 2007 à 19:57