Pour la deuxième fois en trois ans, le Prix Nobel de la Paix revient à des militants de la cause environnementale. Après Wangari Maathai, c'est le GIEC (Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) et Al Gore qui ont reçu l'une des plus prestigieuses distinctions au Monde.
Je n'ai pas pour habitude de faire la fine bouche et de railler avec cynisme la futilité des récompenses. C'est vrai, cela reste de l'ordre du symbole. Néanmoins, chaque année, avec le Nobel pour la Paix, c'est un bol d'air pour la planète qui nous est envoyé de Stockholm.
Al Gore a permis avec d'autres de réveiller les consciences sur la question du changement climatique. Il a produit un travail sérieux et consistant. Il est bon que ce travail au service de la planète soit considéré comme une contribution à la paix.
Les dérèglements climatiques sont aussi des enjeux géopolitiques, ils vont créer une nouvelle catégorie de réfugiés, les réfugiés environnementaux qui seront obligés de se déplacer pour survivre.
C'est une nouvelle preuve de la nécessité de mettre l'environnement au coeur des politiques publiques.
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