Lorsque je suis devenu Président du Conseil général de l'Essonne, si on m'avait demandé quel était mon rêve pour le département, j'aurais dit que je voulais le plus faible taux de chômage possible. Logique pour l'époque et toujours aujourd'hui selon moi.
Personne en 1998 n'aurait pensé que l'Essonne pourrait devenir le département francilien avec le plus faible taux de chômage ! C'est pourtant ce qui s'est produit l'an passé et qui se confirme aujourd'hui. Avec 5,6% de chômeurs (contre 8,1% pour la France), l'Essonne est le champion francilien de la lutte contre le chômage. J'y vois une belle preuve de la pertinence du projet départemental mis en oeuvre par la gauche ces dernières années.
Nous ne devons bien sûr pas nous en contenter. Nous devons toujours amplifier nos efforts notamment dans le cadre du PDILEE, notre plan départemental pour l'emploi, pour faire reculer le chômage et au-delà pour créer toujours plus d'emplois stables sur notre territoire.
Ensuite, nous savons que les statistiques du chômage reflètent mal la réalité sur le marché de l'emploi. Ces statistiques nous permettent de savoir quen nous faisons mieux qu'ailleurs. Nous ne pouvons pas pour autant affirmer que nous avons atteint le taux de chômage frictionnel.
Face au phénomène des travailleurs pauvres (un phénomène que l'expérimentation du RSA ne fait malheureusement que renforcer), les pouvoirs publics doivent amplifier leurs efforts pour lutter contre le chômage et la pauvreté.
Mais c'est tout simplement parce que le département est un grand dortoir pour Paris et la petite couronne!
Parlons d'industrialisation ( ? )et non pas de désindustrialisation (LU, IBM, Faurecia, Helio Corbeil, Kappa, ...)
Rédigé par : Jean Féret | 22 novembre 2007 à 13:45