La Birmanie continue de défrayer la chronique. L'aspiration à la démocratie, la volonté nette de rompre avec le régime injuste et violent imposé par la junte militaire finiront-elles par triompher ?
Dans cette affaire interne, l'attitude de la communauté internationale ne sera pas sans conséquence. La manière de mettre sous pression les militaires, le type et l'ampleur des sanctions imposées ne seront pas sans effet localement.
L'attitude de la communauté internationale influera également sur le comportement des dirigeants de la Birmanie libre qui, demain, exerceront les responsabilités dans ce pays.
A ce titre, la France si elle veut être en phase avec sa vocation et ses principes se doit d'être exemplaire. Une prise de position claire conduisant au retrait des intérêts économiques français dans ce pays serait un signal important. Il appartient au gouvernement et à Total d'en tirer les conséquences.
Cette nouvelle révolution orange pourrait dans le cas où elle trouverait finalement une issue positive permettre un retour en grâce de l'idée de démocratie à un moment où celle-ci est malmenée comme jamais depuis la chute du Mur de Berlin.
La situation Birmane est très délicate et il ne faut surtout pas être dualiste.
Dans ce type de régime il faut des interventions économiques judicieuses et recréer un tissu éducatif pour insuffler un réel mouvement démocratique qui ne soit pas synomyme de chaos si la junte se retirait.
Il faut prendre en compte que le Birmanie se trouve dans une région du monde où les européens et les américains ne sont pas seuls à avoir des intérêts là-bas, la Chine et l'Inde sont de très forts concurrents et ne souhaitent pas forcément un déclenchement démocratique dans cette région, riche.
Si l'on avoir un poids et être efficace en la matière il faut étudier la situation de façon originale en analysant les conséquences sur la population et pas seulement sur la junte...
Rédigé par : Jayanthi | 02 novembre 2007 à 11:06
Complètement d'accord avec Jayanthi !
La junte militaire ne vient pas d'arriver au pouvoir mais depuis 40 ans. Les socialistes au pouvoir, Jospin le premier, n'a jamais demandé à Total de partir du pays ! Il fallait se réveiller avant M. Berson !
Il faudrait faire pareil avec Cuba, le Vietnam ou la Chine Populaire, grands pays démocratiques avec ses belles prisons politiques...mais là, ça risquerait de déranger un peu plus la Gauche française drapée dans ses grands principes "droit de lhommiste" ! Surtout qu'elle y va en vacances là-bas...
2 poids, 2 mesures, comme d'habitude !
A vouloir se donner une image internationale, autant le faire correctement et ne pas avoir la mémoire courte...défaut socialiste récurrent.
Rédigé par : 1 contribuable essonnien | 05 novembre 2007 à 11:33
Je vois que mes propos peuvent ête déformés. Je n'ai pas voulu avoir une vision autocentriste sur la situation birmane. Je n'ai accusé aucun groupe ou camp politique car les responsables vont bien au-delà de nos petites querelles de parti. Ce serait bien de réviser l'histoire et d'arrêter de tout recentrer de façon dualiste et primaire!
J'aimerais que le débat s'élève un peu plus haut que ça. J'insiste sur le fait qu'un élan démocratique dans ce pays ne pourra venir que s'il y a un effort d'éducation et d'authenticité. Tout changement profond dans une société doit être provoqué et assumé par son peuple. En ça la France à un rôle à jouer, mais un rôle original et pas européocentriste!
Rédigé par : Jayanthi | 05 novembre 2007 à 12:19