Samedi soir, après les voeux du Maire de Courcouronnes, pendant lesquels j'ai apprécié la tonalité républicaine, l'envie affichée de débattre sans tabou, je pensai que ces élections municipales et cantonales allaient donner lieu à une campagne de qualité. Stéphane Beaudet, en proposant à Abdelaziz Ammari, de le rejoindre sur la scène a fait preuve, je veux le croire, d'une certaine élégance.
Malheureusement, la constance n'est pas le propre de cet élu toujours prompt à franchir les limites. Samedi, il en appelle au projet contre projet, il exalte la beauté du débat démocratique. Lundi, il déverse une livraison nauséabonde. Avec ces tracts, il trompe les électeurs.
Il cherche à me faire passer pour un dangereux dépensier, un élu irresponsable et malhonnête. Ne craignant pas le ridicule, il annonce des chiffres totalement mensongers et ridicules. Son but est simple : calomnier, calomnier, calomnier. Comment ose-t-il agir ainsi en concluant sa dernière production par la phrase : "il ne faut pas mentir aux habitants, et faire semblant de se soucier de leur quotidien. Ce n'est ni respectueux, ni sérieux !". Stéphane Beaudet a complètement dérapé.
Il confond l'époque où ses amis hier RPR et aujourd'hui UMP autour de Xavier Dugoin géraient le département avec la gestion que nous conduisons depuis dix ans, saluée par la Chambre régionale des Comptes.
L'article du Parisien de la semaine dernière sur les élections municipales a, semble-t-il, échauffé l'esprit de Stéphane Beaudet et de ses proches. Comme toujours en pareil cas, cette équipe offre un visage fébrile et agressif. Nous ne les laisserons pas faire.
Michel
Monsieur le Président, allons ! C'est marrant ça, à chaque fois que je m'exprime, je dérape.
En revanche vous, quand vous peignez la droite sous des traits extrêmes, avec tous les amalgames qui vont avec, que vous tapez sur les gouvernements de droite avec l'argent du contribuable, que vous osez faire quasiment un bilan dans le numéro de décembre du journal du CG, flirtant dangereusement avec la ligne jaune, vous ne dérapez pas ?
Je ne vois pas le décalage entre mon propos de samedi et ce tract qui dénonce une gestion ; il n'y a pas d'attaques personnelles. D'ailleurs si je disais de telles hérésies, sans doute vous seriez-vous empressé de répondre point par point, non ? Enfin, si je calomnie, mettez moi au tribunal ; si je dis vrai, je ne risque rien, si je me trompe je serai condamné...
Quant à l'article du Parisien de la semaine passée, entre nous, vous croyez qu'il fait l'élection parce qu'il dit que c'est au coude à coude ? Moi, le coude à coude, après avoir gagné en 2001 avec plus de 56% quand je devais en faire 42, ça me va !
Par contre, pour quelqu'un qui se plaignait, dans le Républicain, de ne pas avoir un adversaire à sa taille, je trouve que vous vous emballez un peu vite.
Allez, restons sereins et dites-moi à quel moment le RSA sera à l'ordre du jour, et de quelle façon on va pouvoir le financer.. ou pas. Vous voyez, comme mon discours de samedi l'indiquait, des débats de fond...
Ah oui, j'oubliais, sympa le couplet sur Dugoin, si ce n'est que je ne vous ai pas reproché, dans mon tract, de faire dans l'illégal, mais plutôt dans des choix politiques contestables et mal assumés ; ceci dit, faut-il que l'on reparle voiture avec chauffeur, ou ancien conseiller généraux de gauche également condamnés en Essonne ? Alors, qui nous éloigne du débat ?...
Rédigé par : Stéphane Beaudet | 14 janvier 2008 à 21:38
J'oubliais encore, pour que tout le monde ait la bonne information :
http://www.stephanebeaudet.net/blog/index.php?post/2008/01/13/Deux-tracts-pour-le-prix-dun
Rédigé par : Stéphane Beaudet | 14 janvier 2008 à 21:40
le propos précédent est sans conteste décevant. je suis allé voir le tract de Stéphane Beaudet et sincèrement il n'est plus du tout conforme au ton serein et même constructif qui se dessinait. C'est simplement décevant et si toutefois les chiffres sont faux , ce que je peux aisément croire quand on y porte rigoureusement son attention, il n'est pas bon pour le débat citoyen de commencer une campagne comme cela. Michel Berson est connu pour sa probibité, reconnu pour sa rigueur et son gout passionné pour la chose publique. Vouloir en guise de stratégie le marquer de la sorte n'est pas respectable. Alors de grace, parlez nous de projets, d'idées, de vision pour l'avenir mais de grace cessez Monsieur Beaudet cette méthode qui nous ramène à des temps anciens ou la cagoule servait de manche de pioche au débat politique. Les courcouronnais méritent mieux !
Rédigé par : Rolland Petit | 14 janvier 2008 à 22:02
On parle du même M.Berson qui s'est largement fait épinglé pour ses notes de frais salées? Passionné de la chose publique? On croit rêver. Mentir avec des campagnes de pub qui coutent aux essonniens trop chers c'est ça de la rigueur? Enfin soyez sérieux cher Rolland Petit, les courcouronnais méritent mieux!
Rédigé par : Sophie | 14 janvier 2008 à 23:17
je suis choqué par le procédé de mon maire. après les voeux de samedi, j'étais fier de voir s'affronter dans ma ville des élus dignes et intelligents.
je crois malheureusement qu'à partir de maintenant les élections à courcouronnes vont sentir les caniveaux.
je suis triste.
Rédigé par : Kobayashi | 15 janvier 2008 à 00:27
Je trouve mopche la réaction de stéphane beaudet. mis en difficulté sur le terrain, il ne trouve rien de mieux que de lancer des insultes et dire n'importe quoi...
Quelle classe !
Rédigé par : Cali | 15 janvier 2008 à 00:51
Mis en difficulté sur le terrain ? Lancer des insultes ? Parle-t-on bien de la même chose ?...
Rédigé par : Stéphane Beaudet | 15 janvier 2008 à 07:54
J’ai relu plusieurs fois votre blog, M. le Président, avant de comprendre ce qui n'allait pas et, je dois le dire, techniquement, ce n’est pas mal trouvé du tout. Le presque meilleur du Tony...
L’astucieux mélange des deux tracts de Stéphane Beaudet, l’un sur les dépenses de communication du Conseil Général – un sujet critiqué régulièrement un peu partout en Essonne –, mais ma foi courtois et respectueux, et l’autre répondant à un courrier d’Abdelaziz Ammari, disitrbué ce WE à Courcouronnes, lui plus corsé c’est une évidence, est une prouesse politique.
En vérité, par ce procédé, vous laissez croire, que la conclusion sur laquelle il aurait dérapé vous était adressée à vous, Michel Berson, alors que ce n’est pas le cas. Et du coup, vous appuyez sur son côté coléreux, instable, nerveux que l’on ne trouve, depuis des années, plus que dans vos propres écrits.
Vous le traitez même de menteur, et ce n’est pas la première fois. C’est ensuite difficile de s’étonner, comme après votre récent courrier sur les Maisons de Retraite, que le Maire de Courcouronnes dénonce, exemples à l’appui, ce qui n’est, pour lui, pas une bonne gestion, ou plutôt, une bonne pratique, ou encore du camouflage.
C’est un peu prendre des vessies pour des lanternes ! La réalité est tout autre et vous le savez. Tout ce que vous critiquez dans les propos de Stéphane Beaudet, c’est très exactement ce que l’on trouve dans le courrier d’Abdelaziz Ammari. Il y a des mensonges, des contre-vérités et la démonstration éclatante d’une méconnaissance profonde de notre secteur et des actions réalisées par la majorité en place.
Comme vous le faites souvent, vous nous jouez la partition des bien pensants, gentils, qui n’ont jamais rien à se reprocher. Monsieur Beaudet a le courage d’afficher ses tracts sur son blog, de les signer et de ne pas se cacher.
Pour ceux qui prennent le temps de les lire, on voit bien qu’il y a deux sujets, et même deux tons qui répondent avec précision, et rapidité, aux méthodes des uns et des autres. Vous, vous utilisez le magazine départemental pour assurer votre promotion politique, c’est un fait, quant à votre « candidat-maire », il se garde bien de publier à grande échelle sa lettre aux habitants de ce week-end – je me demande si je ne vais pas prendre la peine de vous la recopier – ni celle adressée exclusivement aux fidèles de la Mosquée, soigneusement signée en
vert.
Stéphane Beaudet a raison au moins sur un point : c’est une question de méthode.
Rédigé par : Scipion | 15 janvier 2008 à 08:47
Tout à fait en phase avec Scipion ! Et que dire des déclarations nauséabondes, pour reprendre les termes du Président ou de ?, d’un certain Zerbib sur le blog de S Beaudet, ou d’autres d’une (ou un) certain Cat, sur celui d’A Ammari ?
Rédigé par : Grégoire | 15 janvier 2008 à 11:13
Les dépenses de communication, c'est le chiffon rouge qu'on agite régulièrement devant les électeurs. C'est du poujadisme pur jus, ça évite d'aller sur le fond des politiques structurantes et ça révolte le citoyen à peu de frais car la communication, c'est évidemment superflu (4 millions d'euros, c'est 0,2% du budget annuel du conseil général). Le procédé qui consiste à faire l'équation entre 4 millions de dépenses de communication et 4 millions de RSA est malhonnête et ridicule. Que M. Beaudet m'indique le montant du budget communication de Courcouronnes pour 2007 et je lui expliquerai comment il aurait de toute façon pu utiliser beaucoup mieux cet argent. Vraiment, la droite essonnienne est aussi suffisante qu'insuffisante.
Rédigé par : Cassius | 15 janvier 2008 à 13:35
Cassius, 47 860 euros, c’est peut-être ridicule pour vous, mais c’est quand même environ trois fois le revenu annuel moyen d’un essonnien, c’est ce que ma mère gagne en 4 ans…. C’est aussi le montant dépensé par Monsieur Berson avec l’argent des essonniens pour financer une étude sur le logo du conseil général qui a conclu qu’il fallait changer le dit logo de bleu clair à bleu foncé. J’imagine que cet argent n’a pas été perdu pour tout le monde…
Rédigé par : Jean | 15 janvier 2008 à 22:01
Bien sûr que 47860 euros, ça n'est pas rien. Mais quel maire, quel président de conseil général ou autre responsable de collectivité ou de l'Etat peut se vanter d'avoir utilisé avec une efficacité de 100% les fonds publics ? Dans chaque commune, les opposants politiques vous trouveront des dépenses qu'ils jugeront injustifiées, superflues ou qu'on aurait pu utiliser autrement. Si ces 4 millions d'euros de communication (qui incluent tout de même des plaquettes d'information, le magazine pour une bonne part, le site internet etc.) sont le seul reproche que l'on peut faire à la gestion de Michel Berson - en tous les cas un reproche de premier ordre pour la droite puisqu'elle en fait son premier tract de campagne -, cela signifie qu'il a bien utilisé 99,8% du budget du conseil général.
Rédigé par : Cassius | 16 janvier 2008 à 08:12
Cassius, vous êtes bien indulgent sur ces tripatouillages et vraiment peu curieux de savoir qui en profite !
Naguère, pour un montant inférieur, une certaine Xavière Tiberi s’était fendu d’un rapport bidon, avec plein de fôtes d’orthografe pour une étude non moins bidon sur la francophonie. Monsieur Berson, à très juste titre s’était alors empressé de dénoncer ce scandale et n’avait pas hésité à publier le brillantissime rapport de Xavière. Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Non seulement le montant de ces études bidons sont bien supérieurs, mais les rapports, quand ils existent, sont bien cachés. Ils doivent sans doute contenir des secrets stratégiques que les ennemis de la France convoitent ! Entre l’ère de Xavier Dugoin et et celle de Michel Berson il y a eu du progrès… dans le cynisme.
Rédigé par : Jean | 16 janvier 2008 à 12:24
Jean, votre argumentation ne tient pas. Vous opposez, vous comparez, vous mélangez deux choses très différentes : d'un côté, un rapport auquel la justice s'est intéressé de très près (et classé pour vice de forme...) et de l'autre, des dépenses de communication pour lesquelles, et détrompez moi éventuellement, aucune plainte d'aucune sorte n'a été déposée par l'opposition de droite ni personne d'autre. Pourquoi, si les responsables de la dtoite locale jugent ces dépenses "bidon" n'agissent-ils pas, eux qui se font les hérauts de la probité et de la bonne utilisation des fonds publics ? Pourquoi vous-même, au titre de citoyen et contribuable, ne portez vous pas plainte ? Vous me répondrez certainement que vous ne disposez pas des éléments vous le permettant. Alors qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que ces rapports sont bidons ? Le seul fait que la droite l'affirme ? Mais si elle en est si sûre, pourquoi ne porte-t-elle pas plainte ? Tout citoyen a le devoir de dénoncer des faits délictueux dont il aurait connaissance. Alors faites votre boulot et exigez des élus de droite qu'ils fassent le leur.
Rédigé par : Cassius | 16 janvier 2008 à 13:12
Pas de plainte car le sujet est bordé juridiquement (cf : Code des Marchés Publics)...Cela n'empêche pas de s'étonner du résultat cher Cassius...
CQFD
Rédigé par : 1 contribuable essonnien | 16 janvier 2008 à 17:06
Ce n'est pas "bidon" le terme qui me vient à l'esprit quand je vois ces frais de communication et d'études diverses. Parce que, hélas, je suis convaincu que ces millions d'euros ont bien été dépensés comme l'indique le tract de Monsieur Beaudet. Non, ce sont plutôt les mots "disproportionné", "inutile", "superflu" ou encore "exhorbitant" auxquels je pense.
Mais, ne vous inquiétez pas, je vais faire mon boulot d'électeur contribuable : je vais aller voter contre la majorité actuelle aux cantonales.
Rédigé par : plaintcontrix | 16 janvier 2008 à 22:22
Hé, venez donc tous aux vœux de Michel Berson le 26 janvier au champ de foire de Sainte Geneviève des Bois. Après tout c’est fait votre pèse… Vous verrez tous les copains et les coquins du président se péter le groin avec des champagnes et des whiskys de grandes marques et s’empiffrer de petits fours d’un grand traiteur. Vous comprendrez enfin à quoi sert un budget de communication pharaonique. Attention, interdit aux petits smicards ou rmistes, on est bien de gauche, mais faut quand même pas déconner !
Rédigé par : joe | 17 janvier 2008 à 09:18
Au moins voyez-vous Joe, les bouteilles sont partagées, et non déménagées en douce la nuit du conseil général comme en d'autres temps...
Rédigé par : Cassius | 17 janvier 2008 à 10:32