Les déclarations du Directeur général de la SNCF Île-de-France, publiées dans le Parisien du 3 novembre, confirment bien la nécessité d’une priorisation des investissements de l’État, des grands opérateurs et de la Région en direction des RER.
La SNCF reconnaît en effet désormais que, confrontés à des problèmes récurrents de dysfonctionnements, les réseaux de RER, principaux vecteurs des liaisons entre la grande couronne et le centre de l’agglomération, doivent aujourd’hui faire l’objet d’un vaste programme prioritaire de rénovation lourde.
Cette position de la SNCF est une avancée considérable, car elle est la marque d’un consensus général sur cette question des RER, alors que le débat se focalisait jusqu’à présent sur les nouvelles lignes Arc Express et Métro du Grand Paris qui, dans tous les cas, ne pourront pas être mis en service avant 2020-2025.
Les usagers essonniens attendent des solutions concrètes aux difficultés de transports qu’ils rencontrent quotidiennement et les interventions insistantes du Conseil général de l’Essonne auprès de l’État, de la Région et des opérateurs visent prioritairement cet objectif. Nous continuerons à faire pression sur les pouvoirs publics tant que les moyens financiers nécessaires n’auront pas été débloqués.
Ce n’est pas ma matinée de distribution de tract et de dialogue avec les usagers du RER qui me fera changer d’avis, vous pouvez vous en douter, bien au contraire !
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