J’ai été très heureux d’inaugurer aux côtés de Thierry MANDON, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, en charge de la réforme de l’Etat et de la simplification, et Claude EVIN, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé, le nouveau pôle Femme-Enfant de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges qui permettra aux habitants du Val d’Yerres-Val de Seine d’accéder à un service public hospitalier renforcé.
Ci-après le discours que j’ai prononcé à cette occasion :
« Mmes et MM., permettez-moi, à mon tour, de saluer chacune et chacun d’entre-vous, et tout particulièrement :
Monsieur Thierry MANDON, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, en charge de la réforme de l’Etat et de la simplification,
Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN, Député-Maire de Yerres,
Monsieur Claude EVIN, Directeur Général de l’ARS,
Madame Sylvie ALTMAN, Conseillère régionale, Maire, Présidente du Conseil de surveillance,
Docteur Moncef KETARI, Président de la CME,
M. Didier HOELTGEN, Directeur du CHIV,
Je suis très heureux d’être, aujourd’hui, à vos côtés, pour inaugurer le pôle Femme-Enfant du Centre Hospitalier Intercommunal Lucie et Raymond Aubrac.
Heureux, je le suis, d’abord, en ma qualité de Sénateur de l’Essonne, car si cet hôpital est situé à Villeneuve-Saint-Georges, dans le département du Val de Marne, ce centre hospitalier dessert, certes les populations du sud-est Val de Marnais, mais aussi les 180 000 habitants du nord-est de l’Essonne, qui résident dans le Val d’Yerres-Val de Seine.
Heureux, je le suis également en tant qu’ancien maire de Crosne et ancien député de la 8ème circonscription de l’Essonne. Et, à ce titre, je peux témoigner de la forte implication de l’ensemble des élus du secteur qui, depuis quarante ans, se sont opiniâtrement attachés à défendre leur hôpital, à soutenir ses projets et même, parfois à contribuer au financement de ses équipements.
C’est cet engagement constant des élus locaux en faveur de cet hôpital public qui a permis d’assurer sa pérennité et de développer son offre de soins, en particulier dans les domaines de l’obstétrique, la néo natalité et la pédiatrie. D’où la construction de ce nouveau pôle Femme-Enfant d’une grande modernité.
L’Hhôpital Lucie et Raymond Aubrac constitue un maillon essentiel du réseau hospitalier assurant, à tous, aujourd’hui, un accès à des soins de qualité.
Et, le pole Femme-Enfant, qui vient compléter l’offre de soins assuré par cet établissement, représente un nouveau progrès pour la prise en charge des mères et des enfants, de notre territoire.
Mais au-delà de l’action des élus, l’efficacité d’un hôpital dépend, bien évidemment, en tout premier lieu, des compétences professionnelles, de l’engagement, du dévouement de l’ensemble de la communauté hospitalière.
Vous me permettrez donc de saluer et de remercier les équipes médicales et paramédicales, médecins, infirmiers, aides-soignantes, kinésithérapeutes, psychologues, sans oublier les personnels administratifs et techniques, autre versant – moins connu mais oh combien important – du travail hospitalier.
Je sais qu’ils travaillent dans des conditions difficiles, compte tenu des contraintes auxquelles l’hôpital doit faire face.
En ce jour d’inauguration, je voudrais rappeler ici que l’hôpital public est au cœur de notre système de santé ; il est au centre du parcours des malades et de la coordination des soins. Il constitue l’équipement phare de notre service public territorial de santé.
Et, ici, à Villeneuve-Saint-Georges, il convient de souligner, l’exemplarité de ce Centre Hospitalier Intercommunal qui mérite d’être pleinement reconnue et dont nous pouvons, M. le Président de la CME (commission médicale d’établissement) et M. le Directeur, être fiers.
Mais un établissement hospitalier n’est pas une institution « hors-sol » et les enjeux de son ancrage local vont au-delà des questions de santé.
Un hôpital génère aussi du développement local, en termes économiques, en termes d’emplois. L’hôpital intercommunal Lucie et Raymond Aubrac, c’est – rappelons-le – 2 300 agents, c’est-à-dire le 1er employeur de notre territoire.
L’ouverture du pôle Femme-Enfant s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé sur notre territoire. A ce titre, il va contribuer à renforcer l’action du service public territorial et à répondre aux défis lancés aujourd’hui à la santé publique : la démographie médicale, l’investissement public dans les nouvelles technologies, la prise en charge de tous les malades quelles que soient leur condition et origine, la permanence des soins à la fois hospitalière et ambulatoire, la promotion de la prévention.
L’ouverture de ce pôle Femme/Enfant concrétise une grande ambition : répondre encore mieux aux besoins des habitants du Val de Marne et de l’Essonne et constitue une grande avancée.
Mais chacun de nous doit avoir conscience que nous ne sommes aujourd’hui qu’au milieu du gué. La première étape est achevée et bien achevée. La seconde est devant nous ; elle commence aujourd’hui.
Et je me tourne vers vous M. le Directeur de l’Agence Régionale de Santé et vers vous M. le Ministre, pour vous dire : le mouvement qui a été initié ne doit pas, en effet, s’interrompre.
Je sais qu’un dossier d’engagement, au titre des grandes opérations d’investissement, doit être prochainement déposé auprès des autorités de tutelle, et plus précisément auprès de ce que l’on appelle CODERMO, c’est-à-dire le comité interministériel qui participe au financement des opérations de modernisation de nos hôpitaux.
Il convient maintenant d’engager rapidement la réhabilitation du bâtiment principal de l’hôpital intercommunal Lucie et Raymond Aubrac.
Cette réhabilitation doit être maintenant notre priorité à tous, parce que nous recherchons toujours le plus haut niveau d’excellence :
– dans les soins, l’enseignement, la recherche, mais aussi,
– dans les conditions d’accueil, de traitement et de sécurité des malades.
La lutte pour un système de santé toujours plus performant, toujours plus équitable, est à ce prix, même en période de crise.
Je vous remercie de votre attention. »