Le vote d’espoir exprimé par le peuple grec marque d’abord le rejet des partis politiques grecs laxistes et défaillants depuis des années. Il exprime le recul, face à la crise, de l’extrême-droite de l’Aube dorée, et la volonté des progressistes grecs de mettre fin à la politique libérale de la saignée et de réorienter la construction européenne pour la croissance et l’emploi.
La Commission européenne et les Etats européens devraient maintenant entendre le message lancé par le peuple grec et accepter une négociation sur la baisse des taux d’intérêt et l’allongement de la dette grecque.
Quant à la comparaison de la Grèce à la France, elle n’a absolument aucun sens. Le Parti socialiste français n’est nullement le parti socialiste grec et MELENCHON encore moins TSIPRAS !
Aujourd’hui en France, c’est bien la gauche qui, face à la crise, gouverne avec courage et détermination.
Commentaires