Sortie d’un remarquable film « la Môme », vibrant hommage à une voix sans égale, à l’une des grandes dames de la chanson française. Edith Piaf. Jean Cocteau disait : « chaque fois qu’elle chante, on dirait qu’elle arrache son âme pour la dernière fois ». L’Hymne à l’amour est sans doute l’un de ses plus grands succès ; mais d’autres interprétations beaucoup moins connues, sont aussi chargées d’émotions, telle : « les blouses blanches ».
J’ai eu l’occasion d’assister à l’un de ses tous derniers galas, dans la salle mythique de l’Olympia, c’était en 1960, j’avais 15 ans. Et je garde aujourd’hui encore de cette soirée, le souvenir étrange, d’un petit bout de femme brisée, en robe noire au décolleté en forme de cœur. L’expression de son visage, rongé par la maladie, était bouleversante.
Derrière moi, une jeune femme criait entre deux chansons, « Edith…Edith… » d’une voix chargée de douleurs. Lorsque Edith Piaf se mit à chanter : « les blouses blanches », avec ce refrain lancinant : « Non, je ne suis pas folle, pas folle, pas folle… » les cris de cette personne devinrent des hurlements déchirants, jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse ! Des pompiers –et non des blouses blanches- l’évacuèrent.
Cette soirée est restée gravée dans ma mémoire.
Edith Piaf était de ces personnages dont on sent, rien qu’à les voir, qu’ils ont quelque chose, qu’ils portent en eux une partie de l’Humanité.
Je suis curieux de voir comment ce caractère exceptionnel se manifeste dans le film d’Olivier Dahan.
Pour rester dans les homages aux grands de la chanson, je voulais tirer une dernière fois mon chapeau à André Bézu qui nous a quitté le 8 février dernier.
Au delà du compositeur et de l'interprete drolatique des célèbres "à la queue leuleu" et "moi vouloir du couscous", c'est aussi l'attaché de presse et l'ami de grands noms du cinéma (de Funès, Dewaere,...) qui s'en est allé rejoindre d'autres grands noms au paradis des artistes.
Salut Dédé, salut l'artiste et encore merci.
Rédigé par : Tartiflon | 14 février 2007 à 10:59
Je trouve scandaleux de mettre au meme niveau ce pitre franchou-paillard et MADAME Piaf, une grande dame de la chanson qui a permis au raillonement de la France!!!
Rédigé par : Dudu | 15 février 2007 à 15:23
Monsieur Dudu, votre intolérance ne vous honore pas. Vous êtes le gardien du bon goût et du talent ? Si Tartiflon appréciait Bézu et lui rend hommage, il en a le droit. Et puis, la grande Edith n'était pas la dernière pour la rigolade et le reste, alors...
Rédigé par : Nestor | 15 février 2007 à 18:58
Edith Piaf a certes contribué au rayonnement de la France, mais visiblement pas de la langue française et de son orthographe...
Rédigé par : Bill | 16 février 2007 à 10:46
Tout le monde n'a pas eu la chance de pouvoir faire des etudes style science-pot ou ingenieur des ponts déchaussés!!!
Rédigé par : Dudu | 16 février 2007 à 15:20
Cher Dudu, Bézu n'aurait pas renié votre humour ! Allez, avec moi : à à à la queue leu leu, à à àla queue leu leu...
Rédigé par : Nestor | 17 février 2007 à 16:25
J'ai vu le film samedi soir. J'ai été épaté par la qualité de cette oeuvre. Les acteurs sont extraordinaires, les choix artistiques, de scénario sont tous d'une grande pertinence.
Depuis samedi, je suis envouté par Edith Piaf, au point d'avoir acheté la BO du film. J'hésite même à y retourner.
La Môme, c'est du très grand cinéma français.
Rédigé par : Tony | 27 février 2007 à 18:32