Mesdames, Messieurs,
Cher(e)s Ami(e)s,
Il me revient de vous accueillir dans le collège départemental « Le Village », où se déroule ce soir la cérémonie des vœux du Conseil général de l’Essonne, aux élus, aux habitants, aux acteurs locaux d’Evry, de Courcouronnes, de Lisses et de Bondoufle
Et ce n’est pas en qualité de Président du Conseil général que je m’exprime. Jérôme Guedj – à qui j’ai passé le témoin à la tête du Département – prendra la parole à ce titre dans quelques instants, après que Francis Chouat – Conseiller général du canton d’Evry Sud – vous aura présenté, à son tour, ses vœux de nouvel an.
Cette cérémonie des vœux est la 38ème, la dernière d’une série qui se sera déroulée dans chaque canton tout au long du mois de janvier, pour s’achever – ce n’est pas un hazard – dans la capitale de l’Essonne.
C’est donc en tant que Conseiller général d’Evry et de Courcouronnes que je m’adresse à vous ce soir, et je tiens à saluer, à cet égard, la présence de Stéphane Beaudet, Maire de Courcouronnes.
A travers ce mandat local, j’ai tenu à conserver un ancrage territorial fort en Essonne, après mon élection au Sénat en septembre dernier.
Les liens qui me rattachent aux élus, aux acteurs économiques et sociaux, aux responsables associatifs, sont tissés des combats que nous avons menés, ensemble, pour affirmer l’identité, la richesse de notre territoire, pour répondre aux attentes et aux besoins des habitants, pour forger des partenariats solides entre le Conseil général, les communes de l’Agglomération, le monde économique, la communauté scientifique et le mouvement associatif, dont je salue ici les représentants.
Entre nous, au fil des années, se sont construits des liens de proximité, d’amitié, voire de complicité.
Combien de projets avons-nous mis sur les rails ? Combien de dossiers avons-nous fait avancer ? Combien de situations compliquées avons-nous dénouées ?
Rassurez-vous, je n’en dresserai pas la liste. Il suffit de regarder autour de nous pour constater que le travail a été fait.
Puisque nous sommes réunis au collège Le Village, je veux simplement me féliciter que le premier internat public de l’Essonne, un internat d’excellence, va ouvrir ses portes, ici même, en septembre prochain.
J’avais pris l’initiative de lancer ce projet voici quelques années. Aujourd’hui, il se concrétise, sous l’impulsion de Jérôme Guedj. Il va permettre de conduire des jeunes, issus de familles rencontrant des difficultés, vers la réussite.
J’ai entendu – encore ce soir – les réserves émises par certains parents et certains enseignants.
Mais au nom de quoi devrions-nous renoncer à cette belle idée du mérite républicain menant à l’excellence ?
Et tout particulièrement, ici, dans une ville où Manuel Valls et son équipe municipale ont su pratiquer une politique éducative exemplaire.
Je voudrais aussi me féliciter que le programme « Collège numérique en Essonne », lancé voici 3 ans, va bientôt atteindre son régime de croisière et doter progressivement tous les collèges du département des nouvelles technologies de communication, d’information et d’éducation.
Je viens de parler d’excellence. L’Essonne est une terre d’excellence. Depuis un an, la Ville de Ris-Orangis, l’Agglomération d’Evry et le Conseil général se sont mobilisés pour accueillir le Grand Stade de Rugby. Et, aujourd’hui, ils sont en finale, déterminés à remporter la victoire.
Pour l’Essonne, c’est un nouveau défi à relever : faire du Grand Stade un pôle d’excellence autour des métiers du sport, des loisirs de la nature, car le Grand Stade est beaucoup plus qu’un projet sportif, c’est un projet économique.
C’est une ambition, un projet stratégique de développement de notre territoire, avec des retombées considérables en matière d’emplois et de transports en commun.
Le Grand Stade à Evry / Ris-Orangis en grande couronne, c’est le rééquilibrage des pôles de développement franciliens, c’est surtout l’arrimage de notre territoire au Grand Paris.
Cette question est majeure, car on sent bien qu’un risque perdure, celui d’une hyper concentration des investissement, notamment de transports collectifs dans le cœur de l’agglomération et d’un développement des villes à une heure de Paris, oubliant l'entre-d’eux, l’anneau des villes nouvelles, le long de la RN 104.
Le territoire d’Evry-Corbeil n’est pas l’arrière cour du Grand Paris, il est attractif, il dispose d’un fort potentiel de développement qui mérite d’être soutenu par les grands financeurs publics.
C’est la passion de servir, servir Evry et son agglomération, servir l’Essonne et ses habitants, servir notre pays qui a toujours été ma ligne de conduite. Pour un élu, il n’y a pas de plus noble cause que celle qui lui donne les moyens d’améliorer concrètement le quotidien de ses concitoyens.
C’est à cette tâche que je m’emploie, aujourd’hui comme sénateur de l’Essonne, dans le nouveau Sénat, le Sénat de l’alternance, issu des élections de septembre dernier.
Au Sénat, comme au Conseil général, je m’attache à répondre aux préoccupations exprimées par les élus locaux, à agir pour les familles modestes et les classes moyennes, à défendre les services publics et – tout simplement – la justice sociale.
Mes Cher(e)s ami(e)s, les prochains mois s’annoncent riches de projets et permettez-moi d’ajouter, d’espoir. Il ne tient qu’à nous, les élus, d’être à la hauteur des enjeux.
En attendant les rendez-vous du printemps, je suis heureux de pouvoir adresser, à chacune et chacun d’entre vous, mes vœux les plus chaleureux. Qu’ils vous aident à réaliser vos rêves, même les plus fous.
A vous tous, cher(e)s ami(e), belle année 2012, pleine de joie, de réussite et de bonheur.