Communiqué du groupe socialiste du Sénat
La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte accompagne le tournant vers une économie bas carbone. Comme l’a développé tout au long des débats Roland COURTEAU, chef de file du groupe socialiste et républicain, « il faut arriver à concilier écologie et économie en impulsant une croissance verte, solide et durable, avec la création de nombreux emplois, l’amélioration du pouvoir d’achat, et la lutte contre la précarité énergétique ».
Les débats ont permis d’aboutir à des avancées, notamment sur l’hydroélectricité et les barrages. Sur la distance entre éoliennes et habitations aussi, le Parlement est parvenu à un texte équilibré, tenant compte à la fois des problèmes sanitaires et paysagers, et du nécessaire développement de cette énergie.
Parallèlement, avec l’allongement de la trêve hivernale et la mise en œuvre du chèque énergie, le projet de loi consacre un peu plus le droit à l’énergie pour tous. La principale bataille contre la précarité énergétique sera surtout celle de la rénovation thermique des millions de logements « passoires » : Mise en place du CIDD 30%, de l’éco-prêt à taux zéro, du tiers-financement et de la mise en place des prêts verts en direction des PME et des entreprises de taille intermédiaire ou encore le soutien aux collectivités du fonds de financement.
« Ce texte était attendu. Il n’y a pas de meilleure réponse aux défis écologiques » a conclu Roland COURTEAU, regrettant vivement que le groupe socialiste et républicain ait néanmoins dû s’abstenir. En effet, alors que le groupe socialiste veut ramener la part du nucléaire à 50% dans le mix énergétique, et fixer cet objectif à l’horizon 2025, « la majorité sénatoriale n’a rien voulu entendre », refusant de fixer l’échéance de 2025 et un niveau de plafonnement de la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire.
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