Lundi, de 9h jusqu'à plus de minuit, nous étions en séance publique au Conseil général. L'ordre du jour était particulièrement chargé. Agenda 21, politique de la Ville, compte administratif, Schéma directeur de la région Ile de France : les débats furent vifs et intéressants.
L'unanimité obtenue sur l'Agenda 21 est prometteuse. Notre institution est pionnière en la matière. C'est pour cette raison que nous avons reçu les Rubans du développement durable remis par le gouvernement et la Marianne d'Or.
Pour ce qui est du SDRIF, le clivage gauche / droite qui avait animé nos débats sur Essonne 2020 s'est logiquement transposé. La droite promeut la vision d'une Essonne bucolique, une Essonne en pause sans nouvelle construction de logement. La gauche préfère à cette vision une approche plus offensive et je le crois, plus réaliste avec des constructions nouvelles pour faire face à la grande crise du logement, la construction de la ville sur la ville (pour éviter l'étalement urbain) et un approfondissement des dynamiques économiques, sociales, démographiques.
Ces deux visions sont respectables. Elles dessinent néanmoins les contours d'un clivage clair que devront une fois de plus trancher les Essonniens lors des prochaines élections cantonales.