Communiqué de presse de Michel Berson, Président du Conseil général de l’Essonne, et de Jérôme Guedj, Président du groupe socialiste à l’Assemblée départementale
On cherche toujours une vision et un projet départemental ! L’opposition de droite au Conseil général vient de présenter son programme électoral pour les élections cantonales des 9 et 16 mars prochain. L’absence de vision, de cohérence, et de sérieux caractérise ce document et appelle les réactions suivantes :
La droite en a rêvé, la gauche l’a déjà fait !
50% des propositions sont déjà mises en oeuvre, parfois depuis de nombreuses années.
Exemples : - la droite propose la télé-surveillance pour les personnes âgées. Elle est financée par le Conseil général depuis plus de 10 ans.
- la droite propose un plan piscine. Il existe depuis 2001.
- la droite propose une aide à la restauration scolaire dans les collèges. Elle existe depuis 1990.
30% des propositions ne font que reprendre des nouvelles politiques votées récemment par la majorité de gauche au Conseil général et sont au coeur du projet de la majorité départementale :
- la droite propose une centrale de transports à la demande pour les personnes handicapées. Cette mesure a été votée lors de la séance du 17 décembre 2007. - la droite propose l’accès au très haut débit pour tous les Essonniens. La délibération de principe a été votée il y a un an.
- la droite propose des clauses sociales dans les marchés publics. Le Plan départemental d’insertion adopté en 25 juin 2007 prévoit déjà ces clauses. Quant aux 20% restants, ils ne sont que fantaisie et démagogie !
Des mensonges à la pelle ! Dans une campagne électorale, il est légitime de défendre ses idées et de critiquer celles de son adversaire. Mais il est inacceptable de mentir. Car mentir c’est chercher à tromper les électeurs. Hélas ! les documents de campagne distribués par la droite aux Essonniens accumulent les mensonges comme le montrent, preuves à l’appui, ces sept exemples.
1. La droite dit : « La gauche n’a pas réalisé le tramway Villejuif-Juvisy »… … et pour cause ! L’État, après avoir bloqué le dossier, s’est retiré du financement des tramways en Essonne. Il préfère réaliser la couverture de l’avenue Charles de Gaulle à Neuilly.
2. La droite dit : « Nous mettrons en place une plate-forme départementale de covoiturage sur internet »… … une initiative déjà mise en place par le Conseil général sur le site http://www.covoiturage.essonne.fr. Comment les élus de droite peuvent-ils l’ignorer ?
3. La droite dit : « La gauche refuse d’ouvrir la carte jeune au paiement de l’adhésion à une association sportive »… … c’est un mensonge ! La délibération votée à l’unanimité lors de l’Assemblée départementale du 17 décembre 2007 l’annonce : « les jeunes essonniens pourront utiliser tout ou partie de leur chéquier pour régler leur licence sportive ».
4. La droite dit : « La gauche n’a pas rénové et construit la moitié des collèges qu’elle avait promis »… … la gauche au Conseil général a construit 9 collèges neufs et en a rénové 73... sur les 99 que compte le département. La gauche a donc rénové 75% de tous les collèges essonniens.
5. La droite dit : « L’Essonne est la lanterne rouge pour l’accueil des bébés »… … chiffres officiels publiés par le ministère de la Santé : « l’Essonne numéro 1 en Île-de-France pour l’accueil des tout-petits ».
6. La droite dit : « La gauche refuse le conventionnement de l’aide sociale pour les maisons de retraite »… … la droite a elle-même voté notre schéma pour les personnes âgées qui dénombre 1 550 places conventionnées à l’aide sociale en Essonne.
7. La droite dit : « Nous développerons des maisons d’accueil Alzheimer »… … dans chaque nouvelle maison de retraite construite en Essonne, une unité Alzheimer est créée : nous l’avons rendue obligatoire !
L’Essonne est un département d’avenir qui mérite une grande ambition ! Telle est la volonté de la majorité départementale de gauche. « Essonne solidaire, Essonne volontaire », une vision que les candidats socialistes présenteront le 11 février 2008 à 11h30 lors d’une conférence de presse au siège de la fédération socialiste de l’Essonne (11 boulevard de l’Europe à Évry).