Bien que par pudeur, le terme ne soit plus employé, on assiste bien à un troisième choc pétrolier. Le 19 janvier dernier, le baril de pétrole ouvrait la séance à New-York à 50,25 dollars. Aujourd'hui, il flirte avec les 100 dollars et l'a même déjà dépassé au tout début de l'année.
Certes un effet devise dû à l'euro fort (trop fort pourtant) atténue le choc, mais la réalité est bien là, il y a un choc sur le marché du pétrole et toute l'économie, et avant tous les consommateurs en paient les frais.
Cette nouvelle donne mérité d'être analysée. Elle démontre avec force la nécessité de construire l'après-pétrole et l'impératif économique vient renforcer l'impératif environnemental. La France doit se tourner vers l'économie du développement durable, sa recherche, ses métiers et ses solutions. Nous avons tout à y gagner. Le secteur des nouvelles énergies et des nouveaux modes de consommation et de production doit être privilégié et bénéficier d'un soutien public clair.
Avec ce nouveau choc, les solutions alternatives deviennent plus abordables surtout que dans le même temps, la recherche avance, permet de produire plus et à moindre coût.
En attendant, les consommateurs subissent donc les nouvelles hausses. Pour connaître la pompe la moins chère proche de chez vous, je vous invite à vous rendre sur le comparatif de prix mis en place par Bercy il y a quelques années en cliquant ici.
Michel