Cinq ans après le 21 avril 2002, le fait majeur de cette élection présidentielle est le formidable élan civique qui s’est emparé de nos villes et de nos campagnes. Cet élan a transcendé tous les clivages d’âge, de territoire, d’appartenance sociale,… Notre peuple a fait une démonstration de sagesse et d’intelligence à travers cette grande mobilisation. Quelle image formidable que celle de cette France réconciliée allant d’un même pas vers les urnes, de cette France qui a décidé d’en finir avec les fantômes du 21 avril !
L’autre enseignement de ce 1er tour est que Ségolène ROYAL a su, à travers sa campagne de 1er tour, créer les conditions pour rassembler les Françaises et les Français autour de son pacte présidentiel.
En Essonne, le niveau de participation exceptionnel de 87 %, contre 84,5 % en France, a révélé que notre département a su se mobiliser et porter Ségolène ROYAL à un niveau supérieur à la moyenne nationale : 27,3 % contre 25,82 %. Elle est en tête à GRIGNY (43 %), EVRY, LES ULIS (41 %), COURCOURONNES (39%), EPINAY-SOUS-SENART (37%), MASSY (35 %), CORBEIL, VIGNEUX, BURES-SUR-YVETTE (32 %), PALAISEAU, JUVISY-SUR-ORGE, ORSAY (31%).
Pour le 2ème tour, une nouvelle campagne s’annonce. Elle va être rude, mais elle sera claire, franche, projet contre projet, droite contre gauche.
Le 6 mai, il s’agira à la fois de répondre à l’urgence sociale et de préparer un nouvel avenir pour la France.
Deux voies sont possibles. D’un côté, la « rupture libérale et brutale » qui divise et stigmatise, qui exclut et inquiète. De l’autre, autour de Ségolène ROYAL, le vrai changement, celui de la justice, de la solidarité et du progrès, qui rassemble et rassure.
Rien n’est joué, tout demeure possible. La mobilisation de l’ensemble des forces de progrès, des démocrates est donc nécessaire pour aller jusqu’au bout et permettre la victoire nette de la gauche le 6 mai prochain.
Dans les prochains jours et jusqu’au second tour, nous consacrerons notre énergie à sillonner l’Essonne pour dire qu’une république du respect se mette en place. Une majorité de Français va se retrouver autour de la conviction qu’il n’y a pas de liberté sans justice, qu’il n’y a pas de progrès économique sans justice sociale.
L’enjeu est de taille : la démarche de réconciliation de la France avec elle-même, de notre peuple avec la politique doit aller jusqu’au bout. Une phase nouvelle s’est ouverte, elle doit prendre la forme dès le 6 mai de la France présidente, de la France réconciliée. Avec Ségolène Royal, c’est possible.