Pourquoi une telle émotion, après ma visite aux « Espaces Jeunesse » Michel Colucci et Pierre Nicolas de Courcouronnes, vendredi dernier ?
La réaction outrancière du maire de Courcouronnes à ma présence pourtant bien naturelle, dans ces lieux publics à l’occasion d’une opération « portes ouvertes », est à l’évidence un témoignage de sa grande fébrilité, de sa grande inquiétude.
Je peux comprendre qu’une entrée en campagne électorale soit un moment excitant, mais de la à prendre la forme d’une véritable provocation !
Pourtant, après ma visite, j’étais heureux de la teneur de mes échanges avec les professionnels qui, au demeurant, m’ont très courtoisement accueilli. Nous avons parlé, sans esprit partisan, des activités proposées, des dispositifs soutenus par le Conseil général. Des échanges qui n’ont rien à voir avec le compte rendu qu’en a fait Stéphane Beaudet.
Je le concède dans l’instant, je n’avais pas compris, que le chef de cabinet du maire avait été dépêché en urgence sur les lieux, non pas, visiblement, pour m’accueillir, mais pour … « contrôler » ce que je disais et ce que disaient les professionnels.
Après avoir pris connaissance du post de Stéphane Beaudet lundi, selon lequel, après ma visite, il « autorise le service jeunesse à s’exprimer », chacun aura compris que cette autorisation est une « injonction ». Cette instrumentalisation des services municipaux et de leur responsable, dans une campagne électorale, est ahurissante !
De grâce, du calme, de la sérénité ! Passons vite au vrai débat, au débat d’idées, le seul digne d’intérêt.