www.berson-91.fr : l'Essonne en marche avec Michel Berson

Est-il encore possible de débattre ?

La question n'est pas de pure forme. En effet, nous vivons ces dernières semaines une nouvelle démonstration de cette loi électorale aux conséquences implacables : il n'y a pas de médaille d'argent et de bronze pour les suivants d'une élection.

Les médias, les analystes n'en ont plus que pour le vainqueur de la présidentielle. Si les résultats avaient été inverses, les mêmes mécanismes auraient été actifs.

Cela pose un problème plus large sur la place des élections législatives dans la 5ème République version quinquennat sec. Il n'est pas bon que ces élections essentielles soient présentées comme de simples validations du scrutin présidentiel.

En attendant la gauche ne doit pas se laisser abattre. C'est le sens de la campagne que mènent les socialistes dans les 577 circonscriptions du pays. Même si les conditions médiatiques ne nous sont pas favorables, nous poursuivons notre travail pour permettre la présence la plus forte possible de la gauche à l'Assemblée Nationale.

Car, la France n'a pas changé du jour au lendemain avec l'élection de Nicolas Sarkozy. Il n'y a pas d'effet jogging dans la vie réelle : le chômage et la précarité sont toujours là avec une équipe qui continue de dissimuler les chiffres de l'INSEE, la violence progresse, les richesses sont toujours aussi mal réparties, l'ascenseur social demeure bloqué, les quartiers populaires, les zones rurales continuent de pâtir de l'effritement de notre pacte social.

Les analyses et les propositions de la gauche ne sont donc pas disqualifiées, bien au contraire.

Car, que fait l'équipe Sarkozy ? Elle a débauché des personnalités de gauche et de l'UDF (j'en profite pour regretter ces comportements qui n'honorent ni les débauchés ni les débaucheurs). Elle a pris contact avec les experts en matière d'environnement. Elle a visité l'usine d'Airbus.

En somme, elle lance des chantiers qui prendront réellement forme après les législatives. En attendant, elle crée des évènements de communication. C'est sans doute de bonne guerre mais cela ne doit pas tromper les Français.

C'est donc une grande mission pédagogique qui est assignée aux candidats des forces de progrès pour les législatives. Nous la remplirons jusqu'au 17 juin !   

Résultats départementaux

Je mets en ligne les résultats du second tour de la présidentielle dans les communes, cantons et circonscriptions de l'Essonne.

Vous pouvez les consulter en cliquant ici.

Une grande tristesse

Si la photo qui illustre ce post me montre souriant au moment de voter, les sentiments qui dominent mon coeur ne prêtent pas à la bonne humeur. Comme toutes les femmes et tous les hommes de gauche, c'est une profonde tristesse que je ressens depuis hier soir. Notre espoir était immense. Notre déception est à la hauteur de cette attente...

Le combat continue avec les législatives. Nous devons maintenir notre cohésion, parler clair pour convaincre nos concitoyens de la nécessité d'avoir face au nouveau président une opposition forte. Nous devons également proposer un pacte de gouvernement, première pierre posée par la gauche dans cette nouvelle ère qui pourrait éventuellement déboucher sur une majorité de gauche à l'Assemblée Nationale.

Dans ces moments difficiles (nous en avons connu beaucoup et c'est toujours beaucoup trop), je veux dire à tous les amis de la gauche que nous devons continuer de croire et de nous battre. Nous avons un idéal, des valeurs, des convictions qui méritent d'être défendues. 

Avec les résultats sur Evry et Courcouronnes, nous avons un lot de consolation certes rassurant mais qui ne suffit pas à effacer la douleur de cette nouvelle défaite de la gauche.

Convaincre

Il ne reste plus beaucoup de temps mais nous devons déployer toute notre énergie pour aller au bout, pour atteindre cette victoire que désire tant le peuple de gauche.

Hier soir, porte-à-porte à Courcouronnes. Intéressant. Nous avons eu de bons contacts. Les discussions étaient vives. Un nombre significatif de nos concitoyens est encore dans le camp des indécis. Nous devons les convaincre un à un.

Dans ce cadre, la prestation de Ségolène Royal hier soir est une aide particulièrement précieuse. Je crois qu'honnêtement, on peut dire qu'elle sort gagnante de ce véritable duel. Les deux concurrents étaient talentueux mais Ségolène a su prendre des risques, elle a pris plus de soin à affirmer ses convictions.

Surtout, elle a su prendre de la hauteur, mieux problématiser les enjeux. Comme elle l'a dit "tout se tient". On sentait des arguments de présidente quand Nicolas Sarkozy, plus frileux dans la prise de risque, se contentait d'un programme de chef de gouvernement. Ce fut vrai notamment sur l'environnement, l'éducation, la croissance.

Derrière Ségolène, continuons !

Si si

Si, si ! Alors que certains hebdos s'interrogent pour savoir si Nicolas Sarkozy peut être battu, le peuple de gauche apporte aujourd'hui un démenti net et sans bavure.

Tout le monde s'en rend compte, Nicolas Sarkozy n'est pas le candidat de la France qui se lève tôt mais celui de l'argent qui dort...

La mobilisation qui s'annonce à Charléty, la joyeuse ambiance qui porte Ségolène Royal jusqu'au 6 mai, nous permet de renouer avec l'esprit de 1981. Depuis 26 ans, nous n'avions pas goûté aux joies d'un entre deux tours présidentiel aussi indécis.

En 1988, la victoire de Mitterrand était acquise. Ce fut pareil pour Chirac en 1995. Je ne veux pas parler de 2002 et d'un 1er mai douloureux et exemplaire.

2007, c'est l'espoir en marche, le retour de la gauche. Nous y croyons, il faut continuer jusqu'au bout.

Utile

Utile, c'est l'adjectif qui définit le mieux le style et la démarche de Ségolène Royal. Elle l'a encore démontré hier à travers sa visite au CDAU (15-18) de Corbeil-Essonnes, un équipement exceptionnel qui permet à l'Essonne d'être à la pointe en matière d'urgence (voir mon message du 24 décembre 2006 sur ce même blog).

Vous pouvez consulter la vidéo de sa visite en cliquant ici.

Elle a tenu un discours fort sur l'hôpital public, sur l'articulation entre les services de santé, sur la nécessité de renforcer ce service public vital. Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes hospitaliers de France, en a profité pour lui apporter son soutien au deuxième tour.

Le première semaine de campagne de deuxième tour s'est donc bien finie dans l'Essonne avec cette visite surprise.

Tous à Charléty

Le 1er mai à 17h, les partisans de Ségolène Royal seront rassemblés pour construire l'alternance et l'alternative. Il y a dans cette dernière ligne droite un parfum qui me rappelle celui de 1981. Un enthousiasme se cristallise autour de Ségolène Royal. Elle est la candidate d'un nouvel espoir et nous donnerons toute notre énergie militante pour permettre son succès.

Est-ce un hasard, le meeting aura lieu à Charléty ? Ce stade qui fut un des symboles de mai 1968 va être le terrain d'écriture d'une nouvelle page de l'Histoire de France avec ce qui doit être le plus gros meeting de ce 2ème tour.

En attendant, nous poursuivons notre travail militant. Le week-end qui arrive va être particulièrement chargé à Evry et Courcouronnes.

En attendant le 6 mai

Oui, en attendant le 6 mai et le pot de départ de Jacques Chirac, je mets en ligne les résultats du 22 avril, rassemblés par couleur politique et présentés par commune, canton et circonscription.

L'Essonne s'est distinguée par un fort taux de participation. Comme partout en France, nous allons nous battre pour que Ségolène Royal arrive en tête au 2nd tour.

Nous reprenons le porte-à-porte, les distributions publiques, les distributions toutes boîtes, le collage, avec énergie et enthousiasme pour permettre la victoire du camp du progrès.

Nous mesurons tous mal, je crois, ce qui s'est passé le 22 avril. La très forte participation ouvre une nouvelle ère. Nous en mesurons, c'est certain, très mal toutes les conséquences. Il faut donc se battre jusqu'au bout.

Pour accéder aux résultats en pdf, cliquez donc ici.

Vive l'Essonne, vive la France, vive la gauche ! 

Petit rappel

Tous à Corbeil-Essonnes le 18 avril pour le meeting départemental de soutien à Ségolène Royal.

Mobilisons-nous !

Tous au meeting !

Mercredi 18 avril, le grand meeting départemental du PS (et sans doute de cette campagne dans l'Essonne) se tiendra à Corbeil-Essonnes.

Aux côtés des parlementaires essonniens et de votre serviteur, Christiane Taubira et Jean-Pierre Chevènement animeront cette soirée. C'est un beau symbole, deux candidats de l'ex-gauche plurielle en 2002 viendront expliquer pourquoi le 22 avril ne doit pas être un nouveau 21 avril, pourquoi notre pays a besoin de la gauche, pourquoi la mobilisation de toutes les forces de progrès est nécessaire pour garantir un changement profond dans le pays.

Tous les socialistes essonniens se mobilisent pour faire de ce grand rassemblement un succès massif, pour envoyer un message clair : l'Essonne est derrière Ségolène Royal. Sur la photo, quelques camarades d'Evry en porte-à-porte hier soir au Parc aux Biches pour inviter les habitants à notre meeting.

Diffusez largement l'invitation autour de vous en ciquant sur le pdf ici.

Syndrome ORTF : désirs du passé

Monsieur Sarkozy, non content de développer des amitiés limites avec les détenteurs des médias privés (Bouygues, Lagardère, Dassault,...) souhaite aussi avoir un audiovisuel public aux ordres...

Son comportement à France 3 Nord ou dans les coulisses de France Europe Express ont scandalisé les journalistes et constituent des pressions intolérables en plein milieu d'une campagne présidentielle. On ne menace pas comme l'a fait le candidat UMP de virer une direction parce qu'un sujet diffusé ne convient pas.

Cette dérive est dangeureuse. Elle témoigne d'une conception très particulière du droit à l'information, mais aussi de l'activité politique et de l'intérêt général.

En attendant, je vous invite à visionner la vidéo ci-dessous :

Sarkozy colère france 3 le 28.3.07
envoyé par jacquoth

La candidate de la croissance et de l'emploi

A lire absolument : la tribune de 27 économistes soutenant Ségolène Royal parce qu'ils ont la conviction que la candidate socialiste est la mieux placée pour remettre notre pays sur la voie de la croissance et de l'emploi.

Cliquez ici pour la consulter au format pdf.

Ces chercheurs venus de tous les horizons et qui représentent diverses écoles de pensée, des établissements prestigieux français ou étrangers, expriment un soutien argumenté et pragmatique.

Ils ne cherchent pas à faire croire qu'ils sont d'accord avec l'ensemble des propositions socialistes. Non, ils ciblent des propositions structurantes qui seront utiles à notre pays : formation professionnelle, dialogue social, priorité à la recherche, à l'innovation et à l'éducation, réduction de la dette publique.

Pour ces économistes, Ségolène Royal présente le meilleur rapport qualité des propositions / crédibilité.

Ces chercheurs n'ont pas oublié la qualité du pilotage macroéconomique sous Jospin, à comparer à l'amateurisme et à l'ineffcacité des années UMP.

Dernière ligne droite

Il ne reste désormais plus que trois semaines avant le 1er tour. Les équipes militantes sont mobilisées à plein pour convaincre dans la dernière ligne droite. C'est en tout cas ce que j'ai pu constater tout au long du week-end à Evry et Courcouronnes sur mon canton.

Les distributions de mon dernier journal avec les supports en faveur de Ségolène Royal se sont bien passées. Merci encore à tous les camarades qui réalisent en ce moment un travail formidable partout en Essonne pour permettre à notre candidate de faire le meilleur score possible.

Le programme de Ségolène Royal (24 pages) arrive demain à la fédération socialiste. C'est une bonne chose qu'un document épais et largement diffusé, soit employé dans cette campagne. C'est, je crois, un élément essentiel pour conjurer le 21 avril et pour créer encore plus de débat avec nos concitoyens. L'autre grand axe travail est la mobilisation autour du metting départemental de Corbeil-Essonnes (18 avril) avec Christiane Taubira, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray et Manuel Valls.

Nous allons donc continuer à nous mobiliser, à rencontrer, à débattre. L'enjeu est de taille, c'est clair. En ce moment, le débat se recentre sur le clivage gauche / droite. Nos concitoyens retrouvent des marques, des repères, des réflexes.

Je le crois, la confrontation projet contre projet, va bien avoir lieu jusqu'au 6 mai.

La France d'après (suite)

Le calendrier fait des caprices bienvenus.

C'est finalement le jour du départ de Nicolas Sarkozy du Ministère de l'Intérieur que je vous présente l'intégralité de la photographie.

Ce n'est pas trop tôt. Le candidat de la rupture aura donc été un très discipliné ministre jusqu'au bout. Le soutien de Jacques Chirac est-il également un symbole de la rupture ?

C'est le signe en tout cas que la campagne va vraiment commencer. Sur la question de la sécurité d'ailleurs, il y a beaucoup à dire. Les violences ont continué de progresser. On ne peut pas dire que l'insécurité soit en baisse dans notre pays.

La gauche, avec la police de quartier que nous souhaitons mettre en place, avec une action sur l'ensemble des maillons de la chaîne pénale (prisons, prévention, travail sur la délinquance des mineurs, rapport à la justice, au droit, à l'autorité) a beaucoup à apporter et à faire pour la tranquillité publique.

L'insécurité est un injustice sociale. Elle frappe avant tout celles et ceux qui vivent dans les quartiers populaires. Après l'échec de Nicolas Sarkozy sur ce thème, nous sommes attendus.

La France d'après

"Imaginons la France d'après", une France qui a confiance, une France ouverte, tournée vers l'avenir... Demain, je vous montrerai la photo dans son intégralité. Vous verrez, l'image est insolite.

Avouons-le, le slogan est plutôt bien trouvé. Il est aussi entraînant et poétique que ses projets sont inquiétants.

L'association faite ces derniers temps entre immigration et identité nationale annonce des jours tristes et peu engageants pour la République Française.

Le pire est que la question de l'identité nationale est effectivement une question importante. Elle ne doit pourtant pas être enfermée comme Nicolas Sarkozy le fait dangeureusement. L'identité nationale renvoie à la crise de projet de notre pays, une crise qui ne s'arrête pas à de simples éléments factuels économiques, sociaux ou politiques. Non, la crise de notre pays est plus large. Justement, elle ne mérite pas les raccourcis, les appels du pied indécents exercés par le candidat de l'UMP. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Simone Veil a critiqué avec véhémence Nicolas Sarkozy sur cette question.

Ségolène Royal a eu raison de dénoncer l'amalgame insupportable fait sur ce sujet par celui qui est toujours Ministre de l'Intérieur. L'identité française qu'il nous faut réinventer doit être moderne, positive, confiante. C'est avant tout un projet de société, un projet de vie, un projet partagé. Cela peut être le Pacte présidentiel.

On avance

Mardi 13 mars, un grand meeting départemental de soutien à la candidature de Ségolène Royal se tiendra à Brétigny sur Orge.

Venez nombreux à ce rassemblement en présence de François Hollande et de nombreux élus du département.

MARDI 13 MARS - 20 HEURES - SALLE MAISON NEUVE - BRETIGNY SUR ORGE

En attendant ce moment chaleureux et sympathique, les socialistes poursuivent leur campagne avec notamment une accélération des sessions de porte-à-porte.

En avant la gauche !

Un versant territorial au pacte présidentiel

Secrétaire général de l'Assemblée des Départements de France, j'ai eu le privilège de m'exprimer lors d'une rencontre entre les représentants socialistes et divers gauche des départements français et Ségolène Royal. Cette rencontre nous a permis de faire connaître à la candidate des forces de progrès nos analyses.

Le Conseil général, nous en sommes persuadés, a vocation à devenir l'acteur majeur de l'action sociale dans notre pays. J'ai donc proposé de lier au pacte présidentiel un pacte républicain et social.

L'organisation territoriale de notre pays, après une législature marquée par une décentralisation ratée, devra prendre un nouveau souffle au cours des cinq prochaines années.

Retrouvez le texte de mon discours en cliquant ici.

La maison à 100.000 euros

La grande mesure de Nicolas Sarkozy pour lutter contre la crise du logement qui sévit dans notre pays est de faciliter l'accession à la propriété. Reconnaissons-le, la droite est dans son rôle en affirmant sa volonté de mettre en place des dispositifs fiscaux pour permettre l'accession à la propriété.

Une mesure emblématique a d'ailleurs été prise en ce sens par la majorité UMP : la maison à 100.000 euros ou maison Borloo. L'idée est plutôt bonne : construire un cadre permettant aux ménages modestes d'avoir leur maison. Or, quel bilan tirer du dispositif ? Fin 2007, si tout va bien, 2 000 maisons auront été livrées. On est très loin de l'espoir suscité par l'annonce de la mesure.

On est aussi très loin de résoudre les problèmes de notre pays en matière de logement, d'offrir un débouché significatif au 1,3 million de Français en attente d'un logement.

Oui décidément, au risque de passer pour un archaïque, je préfère l'axe de travail proposé par Ségolène Royal qui a le mérite de la clarté : construction massive de logements sociaux, 120 000 par an. Un rythme soutenu pour une véritable solution.

A l'heure où l'opposition départementale accuse la gauche essonnienne d'être bétonneuse et d'être anti-environnement parce que nous voulons des nouveaux logements, je dois reconnaître que nous n'ambitionnons pas de rivaliser avec les maigres réalisations de l'UMP en la matière.

En outre, il est malheureux de confondre nouveaux logements et atteinte à l'environnement. Le vrai danger, c'est l'étalement urbain, les constructions anarchiques et impensées des promoteurs. J'ajoute qu'il est dangeureux d'instrumentaliser l'environnement pour déguiser un rejet social et une opposition peu reluisante au principe même de la mixité sociale.

Sur ce sujet, le clivage gauche / droite est net. Je fais le choix pour ma part de la solidarité et du bien-être de nos concitoyens.

Un peu d'équité

On se plaint souvent des médias. Dans ce blog, j'ai reproché à certains journalistes de transformer la présidentielle en "questions pour un champion", à propos de questions sur le nombre de sous-marins nucléaires français. Je considérais que Ségolène Royal avait droit à un régime de (dé)faveur.

RMC, la station qui avait organisé ce questionnaire a fait la même chose à Nicolas Sarkozy et lui aussi n'a pa répondu correctement à la question. Il n'a pas non plus réussi à préciser si Al Qaida était composée de sunnites ou de chiites. Un coup dur pour Monsieur Jesaistout et son staff, si prompts à moquer Ségolène Royal.

Ne considérant pas pour ma part que nous élisons un surhomme ou une wonderwoman à la tête du pays mais bien un animateur capable de porter une dynamique et une vision, je ne reproche pas à Monsieur Sarkozy de ne pas savoir mais juste d'avoir critiqué Madame Royal sur ce point.

Par ailleurs, je continue de penser que ces méthodes journalistiques nous font passer à côté des véritables enjeux et des véritables débats qui devraient alimenter cette présidentielle.

Ensemble !

Oui, ça fait plaisir. La famille socialiste face à l'adversité sait toujours se rassembler. Dans cette grande confrontation, la plus significative sans doute depuis 1981, nous avons besoin de chacun et personne ne manque à l'appel. Ségolène Royal a eu l'intelligence d'appeler à ses côtés un maximum de talents du Parti et ça promet. A deux mois très précisément du premier tour, nous sommes dans le bon tempo.

La présence de Lionel Jospin dans l'équipe est très précieuse. Son expérience et sa force de réflexion seront bienvenues. Je vous livre le contenu du nouvel organigramme de campagne tel qu'annoncé hier soir :

EQUIPE DU "PACTE PRESIDENTIEL":

Lionel Jospin, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, François Hollande, Pierre Mauroy, Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Gérard Collomb, Yvette Roudy, Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Bel.

POLE "EXPRESSION PUBLIQUE COMMUNICATION"

Porte-parole :

Vincent Peillon, Najat Belkacem, Arnaud Montebourg

Déléguée "à l'expression républicaine":

Christiane Taubira, députée radicale de gauche

Conseillers spéciaux:

Julien Dray et Jack Lang

Coordination des interventions thématiques:

Jean-Pierre Chevènement

Coordination interne et mobilisation des fédérations:

Bruno Le Roux, Eugène Caselli, Gilles Pargneaux, Christiane Demontès

Argumentaires:

Jean-Marie Le Guen et Annick Lepetit

- Presse:

Claude Bartolone et Delphine Batho pour la presse nationale

Gilles Savary et Jean Guérard pour la presse régionale

Elisabeth Guigou et Manuel Valls pour la presse internationale